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Pre–Covid-19, SARS-CoV-2–Negative Multisystem Inflammatory Syndrome in Children

The New England Journal of Medicine ; S. Benezech, L. Khoryati, A. Belot

COVID-19 : le syndrome inflammatoire multi-systémique de l’enfant (PIMS) existait avant la pandémie

 

Durant la pandémie COVID-19, le syndrome inflammatoire multi-systémique a touché 1100 enfants. Il s’agit de la forme la plus sévère de maladie associée au COVID-19 chez l’enfant. Depuis cette première description en 2020, des chercheurs du Centre International de Recherche en Infectiologie, des cliniciens des Hospices Civils de Lyon et d’autres collaborateurs internationaux, ont découvert que ce syndrome existait avant le COVID-19 et que d’autres agents infectieux pourraient conduire à ce syndrome inflammatoire grave de l’enfant. Les résultats de ces travaux sont publiés dans la revue New England Journal of Medicine.

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En avril 2020, une forme particulière de choc associé à une myocardite et une inflammation systémique était identifiée chez les enfants, se manifestant suite à une infection à SARS-CoV2. Ce phénomène a été nommé syndrome inflammatoire multi-systémique de l’enfant (PIMS ou MIS-C) et a été considéré comme une nouvelle entité clinique. Il s’agit de la forme la plus sévère de maladie associée au SARS-CoV-2 survenue chez l’enfant.

Ce syndrome apparaissait environ 4 semaines après un COVID-19, le plus souvent asymptomatique, dans environ un cas pour 10 000 infections chez l’enfant au moment des premières vagues. Ayant touché près de 1100 enfants en France, l’incidence a désormais chuté et les PIMS sont devenus très rares actuellement.

En 2021, l’équipe du Pr Alexandre Belot, pédiatre à l’Hôpital Femme Mère Enfant (HFME) et chercheur au Centre International de recherche en Infectiologie (CIRI – Inserm/CNRS/ENS de Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1) avait découvert un marqueur de la maladie correspondant à une activation spécifique d’une famille de globules blancs.

Dans une nouvelle étude publiée dans le New England Journal of Medicine, la même équipe, en collaboration avec l’Université UMC d’Amsterdam, l’Université Hamad Bin Khalifa à Doha (Qatar), l’Institut de recherche Imagine (Hôpital Necker-Enfants malades AP-HP), l’Institut Rockefeller à New York, le CHU de Nice et d’autres collaborateurs internationaux, a pu retracer des cas de cette maladie survenus avant 2019, non liés à SARS-CoV2. Cette maladie non identifiée à l’époque était souvent confondue avec le choc toxinique infectieux, ou maladie de Kawasaki, dans sa forme avec choc.

DOI: 10.1056/NEJMc2307574

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