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Equipe NOPAB : 3ème meilleure équipe au congrès de l'ESOT
Fiers de notre équipe "Normal and Pathogenic B cells responses" : le CHU de Lyon (en l'occurence exclusivement représenté par notre équipe de recherche) vient d'être récompensé en tant que 3ème meilleure équipe de recherche au congrès de l'European Society of Organ Transplantation (ESOT), qui s'est tenu à Milan du 28 Aout au 1er Septembre 2021. Le congrès de l'ESOT est le plus grand congrès de transplantation d'organe, et regroupe près de 3000 participants venant de 74 pays différents. https://www.esotcongress.org/
Les communications réalisées par les membres de notre équipe sont les suivantes :
- Alice Koenig: "Impact of FCgR3A polymorphism on AMR outcomes and IvIG response in kidney transplant recipients", communication orale
- Antonin Bouchet : "Evaluation of humoral lesions on control biopsy stratifies the risk for renal graft loss after antibody-mediated rejection treatment", communication orale
- Olivier Thaunat: "The missing-self repertoire"
- Thomas Barba: "The biathlete's dilemma: unravelling the molecular mecanism of the immune privilege of graft endothelium during TCMR", communication orale
- Xavier Charmetant : "Comparison of the immune responses of renal transplant recipients after COVID-19 VS mRNA SARS-CoV-2 vaccination", communication orale
- Xavier Charmetant : "Do not blame the innocent: gamma delta T cells are not involved in donor specific antibody production after solid organ transplantation", communication orale
- Xavier Charmetant : "Inverted direct allorecognition triggers early donor specific antibody response after transplantation", communication affichée
“The award not only rewards the quality of science, but also the quality of teamwork within a transplant group." (Vassilios Papalois-president of ESOT)
Mesure de la réponse IFN-I dans les muqueuses nasales lors du dépistage du SARS-CoV-2 : une nouvelle piste pour identifier les sujets contaminateurs et ceux à risque de développer une forme sévère
Mesure de la réponse interféron de type 1 (IFN-I) dans les muqueuses nasales lors du dépistage du SARS-CoV-2 : une nouvelle piste pour identifier les sujets contaminateurs et ceux à risque de développer une forme sévère
Pendant combien de temps le virus reste-t-il actif dans notre organisme ? Pourquoi certains patients présentent une forme sévère de la maladie de la Covid-19 ? Comment pouvons-nous anticiper la détection de ces potentielles formes graves ? En mai 2020, plusieurs équipes françaises et internationales ont mis en évidence chez les patients atteints de forme sévère de la maladie, la présence d’un déficit en interferon de type I (IFN-I) acteur principal de la réponse antivirale. A la suite de ces travaux, des services cliniques des Hospices Civils de Lyon et du CHU de St Etienne, des chercheurs lyonnais du Centre International de Recherche en Infectiologie (Université Lyon 1, Inserm, CNRS, ENS de Lyon) et du laboratoire commun des Hospices Civils de Lyon-bioMérieux en collaboration avec l’Institut de recherche Imagine (Hôpital Necker-Enfants malades AP-HP) ont caractérisé la réponse IFN-I anti-SARS-CoV-2 de manière longitudinale chez des patients présentant des manifestations légères de COVID-19, ainsi que chez des patients présentant des formes graves admis en réanimation. Les résultats de ces travaux sont publiés dans la revue Journal of Experimental Medicine.
Les premiers résultats obtenus à partir de prélèvements sanguins de 44 professionnels de santé des HCL infectés par le SARS-CoV-2 présentant des formes légères de la maladie suivis pendant plusieurs semaines ont permis de mettre en évidence le rôle prédominant de la réponse IFN-I. Cette réponse à l'infection par le SARS-CoV-2 était présente de manière précoce, transitoire et associée à la charge virale.
Les chercheurs ont par la suite pu mettre en évidence la capacité de mesurer cette réponse IFN-I par une technique innovante en seulement 45 minutes à partir du même écouvillon nasal que celui utilisé pour le dépistage du SARS-CoV-2.
Les résultats obtenus ont permis de mettre en évidence que la réponse IFN-I nasale était proportionnelle à la quantité de virus, elle-même liée au risque de transmission.
Ces résultats soulignent le fait que la mesure de la réponse IFN-I au niveau nasal pourrait être utilisée comme marqueur d’une infection active par le SARS-CoV-2 en combinaison avec la mesure de la quantité de virus. Cette mesure pourrait ainsi aider rapidement à l'identification des patients à risque de transmission du virus, et réciproquement aider à éviter les mesures de quarantaine aux patients qui ne représentent pas ou plus une source possible de contamination.
En parallèle, le déficit en IFN-I, notamment expliqué par la présence d’auto-anticorps qui vont empêcher l’action antivirale de l’IFN-I, a été décrit chez 1 patient sur 6 présentant des formes sévères de COVID-19. Les chercheurs ont alors tenté de voir si ce déficit en IFN-I pouvait également être identifié à partir de l’écouvillon nasal servant au dépistage du SARS-CoV-2 chez les personnes se rendant à l’hôpital après avoir été infecté par la COVID-19.
Chez des patients admis en réanimation pour une forme sévère de COVID-19 qui possédaient des auto-anticorps contre les interférons alpha et omega, deux classes d’interferons de type I, une absence de réponse IFN-I a été mise en évidence dans les prélèvements naso-phayryngés qui contenaient pourtant de grande quantités de particules virales.
Ces résultats ont été confirmés dans un modèle in vivo d’épithélium reconstitué humain. Les auto-anticorps anti IFN-I sont capables d’inhiber l’action antivirale de ces molécules, entrainant une réplication virale importante et une destruction de l’épithelium. D’autre types d’IFN-I non ciblés par les auto-anticorps permettraient de remplacer l’action des interférons alpha et omega de ces auto-anticorps. Les chercheurs soulignent leurs possible utilité en tant que traitement précoce afin de prévenir le développement de formes critiques de la maladie en limitant la réplication virale du SARS-CoV-2.
La mesure de la réponse IFN-I et l’évaluation de la présence d’auto-anticorps au niveau nasal pourraient ainsi être utilisées pour aider à stratifier les patients et à identifier ceux qui risquent de développer des symptômes sévères dès les premiers stades de l'infection au moment de l’écouvillonnage pour le dépistage moléculaire standard du SARS-CoV-2.
Olivier Terrier, médaille de bronze du CNRS 2021
Olivier Terrier, chercheur dans l'équipe VirPath dirigée par Bruno Lina et Manuel Rosa-Calatrava, fait partie des lauréats de la médaille de bronze du CNRS.
Félicitations à lui pour cette récompense bien méritée.
Liste de l'ensemble des lauréats:
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MASTER/PHD STUDENTS in VIV team
We are welcoming unsolicited applications for Master position on research projects of the VIV Team.
Contact: marlene.dreux@ens-lyon.fr
Deux chercheuses du CIRI vont recevoir la légion d'honneur
Selon le décret du 31 décembre 2020 portant sur la promotion et la nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur, deux chercheuses du CIRI vous recevoir la légion d’honneur :
- Florence Ader, PU-PH à l'Université Lyon 1, chercheuse au CIRI dans l'équipe "Pathogénèse des Légionelles" dirigée par Patricia Doublet et Sophie Jarraud.
- Branka Horvat, directrice de recherche Inserm, chef de l'équipe "ImmunoBiologie des Infections Virales".
photo Inserm/Guénet, François
Publications
Les arénavirus du Nouveau Monde sont la cause de fièvres hémorragiques mortelles chez l'homme. Dans cet article, la plateforme MOPEVAC
est déclinée en vaccin multivalent afin de protéger contre les cinq fièvres hémorragiques à arénavirus les plus préoccupantes. Chez le primate
non humain, ce vaccin induit une protection stérilisante contre les virus des fièvres hémorragiques boliviennes (MACV) et vénézuélienne
(GTOV).
Pour plus d'infos:
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36604507/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36604509/
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-journal-des-sciences/un-vaccin-mis-au-point-contre-les-arenavirus-du-nouveau-monde
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