NeoSTAPH

Près de 15 millions d’enfants naissent prématurément chaque année, c’est la première cause de décès chez les enfants de moins de 5 ans puisque près d’un million en décède chaque année. Les enfants prématurés peuvent également souffrir plus tard de problèmes de santé liés à leur naissance. Prévenir les naissances prématurées est donc une priorité dans plusieurs pays, y compris la France puisque 60 000 de ces naissances ont lieu chaque année. 

Les nouveaux-nés prématurés sont souvent gardés dans des unités de soins intensifs néonatals (aussi appelées pouponnières spécialisées), malheureusement beaucoup d’entre eux contractent un sepsis néonatal (appelé “LOS” pour “nosocomial late-onset sepsis”)

Le Staphylocoque “S. epidermidis” est souvent considéré comme la cause principale de cette maladie, et la plupart des études scientifiques portent sur celui-ci.

Cependant, de nouvelles espèces de staphylocoques telles que S. capitis et S. haemolyticus, plus résistantes, se sont développées, et sont présentes dans la plupart des pouponnières spécialisées des hôpitaux français. Une propagation inquiétante puisque ces espèces résistent parfois aux procédures de décontamination et à certains antiseptiques.

Le projet NeoSTAPH a pour but:

• De démêler la dynamique épidémiologique des souches S. capitis et S. haemolyticus afin de suivre les clones émergents et de mettre au jour les facteurs de virulence, les mécanismes de résistance aux antimicrobiens, ainsi que le rôle des pratiques cliniques dans cette émergence.

• Déchiffrer les mécanismes impliqués dans la persistance environnementale et la production de biofilm en fonction des caractéristiques des matériaux utilisés dans les équipements des pouponnières spécialisées.

• Élucider les interactions hôte-pathogène de ces souches avec l'épithélium intestinal des nouveau-nés prématurés.

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