Comité Transition Ecologique
Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre au sein du CIRI ?
Contexte et missions
La France s'est engagée, dans le cadre de l'accord de Paris, à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40% (par rapport au niveau de 1990) d'ici à 2030. C’est dans 6 ans ! Tous les secteurs et tous les acteurs sont concernés, donc nous aussi, pas de dérogation ! Comment faisons-nous ?
Nous avions comme objectif cette année de faire le bilan carbone 2022 du CIRI. Malheureusement, cela n’a pas pu être fait. C’est bien dommage car nous avons besoin de repères fiables pour pouvoir agir et suivre nos progrès. Nous essayerons d’être plus efficaces l’an prochain et nous travaillerons sur les bilans 2022 et 2023.
Membres du Comité
Yann Leverrier, site Franklin
Henry Gruffat, site ENS
Clémence Jacquemin, site Tour Inserm
Aurélie Verney, site Lyon Sud
Kevin Huguet, site Franklin
Si vous avez des idées et/ou que c'est un sujet qui vous intéresse, n'hésitez pas à nous contacter ou à nous rejoindre !
Contact
yann.leverrier@inserm.fr
Les actions à mener
Même sans bilan carbone chiffré, nous pouvons et devons déjà mener quelques actions, dans divers secteurs.
Les transports
Chacun sait que des postes sont particulièrement gourmands en GES au premier rang desquels nous trouvons les transports.
Nous pouvons ici cibler deux choses :
- nos missions (déplacements professionnels) pour lesquels si possible toujours privilégier le train à l’avion.
- notre moyen de transport pour rejoindre notre laboratoire au CIRI. Dans ce cas, nous sommes de plus en plus nombreux à choisir le vélo ou les transports en commun, mais nous pouvons certainement faire encore mieux et il faut le faire.
Les économies d'énergie
Nos bâtiments sont bien sûr aussi de gros émetteurs de gaz à effet de serre. Bien entendu, nous ne sommes pas proprié-taires de nos bâtiments et ce n’est pas notre rôle de faire de la rénovation énergétique "performante". Nos tutelles y travaillent.
Cependant, nous pouvons déjà penser économie d’énergie simplement en éteignant les lumières dans les pièces inoccupées, en diminuant le chauffage dans nos bureaux avant de partir le soir, en fermant les portes, en utilisant les escaliers plutôt que les ascenseurs en arrêtant complètement les appareils non utilisés (un PSM en veille consomme seulement 30% de moins qu’en fonctionnement !).
Nous pouvons aussi faire le tri dans tout ce qui est stocké sur des serveurs distants (gmail, cloud ...). Des petits gestes, pas de grandes choses, mais mis bout à bout … Dans le domaine, il y a aussi de fausses bonnes idées comme régler la température de consigne des congélateurs à -70°C au lieu de -80°C. Cela permet des économies d’énergie mais avec un risque non négligeable de perdre des échantillons si le congélateur est ouvert souvent. Un choix à faire ou pas !
En savoir plus sur le coût écologique d'un "e-mail".
Réduire les ressources utilisées
Le dernier poste émetteur de gaz à effet de serre concerne nos consommables et nos équipements. Chacun peut voir dans son laboratoire le nombre de colis qui arrivent chaque jour. Un colis c’est un transport. Bien sûr, nos fournisseurs ont une responsabilité énorme et une grosse marge de manœuvre pour améliorer les livraisons. Mais nous avons aussi des actions à mener, par exemple réfléchir à l’organisation des commandes pour limiter les livraisons. Il faut aussi faire durer nos appareils et ne pas vouloir le dernier modèle juste parce qu’il est nouveau, c’est notamment le cas dans le domaine de l’informatique, un ordinateur ne doit pas être changé après un ou deux ans, il reste performant plus de 5 ans surtout s’il est mis à jour régulièrement.
S’il y a un domaine où nous devons agir efficacement c’est bien dans celui des consommables plastiques. L’arrivée des consommables plastiques dans les laboratoires n’est pas si ancienne, ils sont très vite devenus, par peur de la satanée contamination, synonyme d’usage unique. Est-ce vraiment nécessaire ? Un exemple : En culture cellulaire, la même boîte peut être utilisée plusieurs fois sans risque de contamination ni dégradation des conditions de pousse des cellules. Avec le plastique, nous avons changé notre façon de travailler. Mais maintenant, nous devons chercher à réduire notre consommation, à réutiliser les consommables (plus d’usage unique), et à les recycler. Une nouvelle fois, nous allons changer notre manière de travailler et peut-être redécouvrir l’usage du verre !
Mise en place du recyclage des cartouches d'encre au CIRI.
En bref
Beaucoup de choses peuvent être faites, dans différents domaines (tri, transports, économie d’énergie, commandes). Si nous agissons tous, nous pouvons être plus efficaces et nous pourrons même économiser sur les coûts.